Mes billets seront bien moins loquaces que prévu. En effet,
quelques heures avant le départ, mon clavier a rendu l'âme. Je suis
donc condamnée à utiliser le clavier visuel (faites une recherche
Windows pour en savoir plus), en attendant de le faire réparer à
mon retour en France.-fin de l'intermède technique -.
A l'heure où j'écris ce billet mon bus vient de quitter
Saskatoon, capitale du Saskatchewan (le premier qui arrive à le
prononcer correctement sans s'y reprendre à 2 fois gagne tout mon
respect), et nous sommes au petit matin de mon 3ème et dernier jour
de bus. Ca aura été bien moins pénible que je ne le pensais.Le
plus long aura été pour moi non pas les prairies,mais la traversé
de l'Ontario qui m'a semblé interminable (plus de 24 heures).
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le contenu de mon sac, tout est calculé au millimètre |
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l'Ontario, ou des lacs et des forêts |
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prendre des photos depuis un bus roulant à 100km heures n'est pas évident |
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un des 4 bus que j'ai pris |
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nous sommes vendredi midi (soit plus de24 heures après mon départ) et toujours en Ontario... |
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Les journées et les nuits à bord des bus n'ont pas été si
pire.
Pour cela j'avais prévu un minimum d'équipement (avec moi dans
le bus) et il faut respecter certaines règles :
-un coussin tour de tête
-mon kit Air Transat (une couverture,un coussin de tête
gonflable ,un masque pour les yeux et des bouchons d'oreilles)
-de quoi manger sainement (tomates, carottes, œufs durs, raisins,
compotes...)
-de quoi s'occuper (dans mon cas principalement mon projet tricot)
-une brosses à dents, du dentifrice, des lingettes, une brosse à
cheveux ,un déo, un t- shirt par jour de voyage (si possible des
sous-vêtements)
-descendre du bus a chaque arrêt même en pleine nuit , histoire
de se dégourdir les jambes ,en profiter pour faire une pause pipi
(même si on en a pas envie), ca évite d'avoir a utiliser les
toilettes du bus ; dès que l'occasion se présente (lavabo et
toilettes « privés ») faire un brin de toilette avec
l'eau et le savon mis à disposition.
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le type d'endroit super sexy où nous faisons nos haltes |
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de l'art ontarien au beau milieu de nul part |
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le soleil se lève sur les prairies |
comment ça aucun commentaire ?
RépondreSupprimerle mien est donc passer à la trappe je disais donc qu'il était nettement plus confortable de voyager par procuration depuis notre mouchoir de poche de la tour d'aigues ou Ghislaine a trouver le moyen de se perdre en revenant du château à pieds.
comme quoi ce ne sont pas les distances qui importent mais le dépaysement.... comme le meilleur reste à venir nous attendons la suite...