mardi 2 avril 2013

De la question du soufflé qui retombe...ou une visite à l'île d'Orléans



Dorydee me mettant la pression en publiant des billets plus vite que son ombre, je me vois dans l'obligation de m'extirper de ma flémingite aigüe (oui cher lecteur, je ne suis pas parfaite, moi aussi il m'arrive d'avoir la flemme), pour pondre écrire un billet sur notre dernière expédition.

Nous sommes parties hier matin à l'aventure l'île d'Orléans (NDLR: petite île au large de Québec, au beau milieu du St Laurent). Les échos que nous avions eu, nous rendaient presque impatiente de passer la journée dans ce lieu paradisiaque.

Nous avons été quelques peu déçues (d'où le titre de ce billet)...alors certes cette époque de l'année est loin d'être idéale (neige qui fond souvent recouverte de poussière noire, herbe jaune, arbres sans le moindre bourgeon, la plus part des lieux  sont fermés ...), mais les vieilles maisons sont bien moins nombreuses que ce que l'on imaginait, et comme souvent ici tout se fait en voiture (trottoirs, sentier littoral et autres promenades sont quasi inconnus au bataillon).

Petit tour au parc maritime de St Laurent:






La maison Drouin
 Une pause pic-nic sur le quai de St Jean au son des cris des oies de Bernaches qui sont de retour,et en regardant passer les blocs de glace qui filent doucement vers l'Atlantique sous les rayons du soleil printanier.
Quelques maisons au bord de l'eau. Les restes des glaces d'hiver jonchent encore la grève.

Cliquer dessus pour agrandir



Au détour d'un chemin, une jolie découverte...
Une petite cabane à sucre sans prétention, mais avec une propriétaire passionnée par son métier qui nous délivrera tous les secrets (ou presque) de la fabrication du fameux sirop d'érable.





Une goutte d'eau d'érable. Petite goutte deviendra sirop dans quelques heures

Une chaudière traditionnelle

Ca y est, l'alchimie commence...
Les vapeurs d'eau d'érable bouillonnante à 114 degrés emplissent l'atmosphère

Il faut alimenter le foyer de façon régulière pour que la flamme reste abondante
L'alchimie a opéré...l'eau s'est transformée en sirop à 66% de sucre



Une deuxième cuisson au bain marie permet de faire de la tire sur neige (démonstration dans un billet à venir)



Erablière Richard Boily, et ils font mêmes des envois internationaux ;-)




Puis un dernier tour par Ste Pétronille et sa chocolaterie. Il est déjà temps de rentrer, 3 heures de route nous attendent.


Une journée des plus agréables, malgré la légère déception. Une question nous trottera dans la tête en repartant: Pourquoi tant de maisons sont à vendre?...








2 commentaires:

  1. michel ton oncle2 avril 2013 à 06:20

    michel
    réponse à ta question: les Quebecois ne sont par culture pas attacchés à la maison comme la plupart des Européens si tu ballade plus en dehors de Montreal tu verras que dans le Laurentides ou ailleur c'est pareil au bout d'un an la maison est à vendre et s'ils font un bon coup ils en refont une autre c'est comme cela qu'ils améliorennt.De plus ils ne sont pas attachés aussi aux biens mobiliers pas mal de maisons sont à vendre toutes équipées.Effectivement cela surprend beaucoup d'Européens!!!!!!!!!!!!!

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    1. Je le sais et j'avais remarqué.Mais là, le nombre de maisons à vendre est impressionnant (c'est de l'ordre de 1 sur 5). Vue comme le lieu est prisé, c'est assez étonnant que tant de maisons soient en même temps sur le marché.

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